Impossible de trouver les coordonnées exactes du Monastère de Tibaes ! Nous prenons donc la direction de la bourgade où j’avais vu un panneau indicateur…Le monastère est à 5 Km de Braga ; pourtant nous roulons depuis plus que çà. Renseignement pris, nous sommes presque arrivés !
Le monastère bénédictin a été fondé au XI° siècle, puis modifié du XVII° au XVIII°. Il a été restauré quasi de fond en comble. Une pure folie ! Actuellement, les jardins et le domaine alentour sont en restauration.
Après le cloitre, aux plafonds à caissons de bois et azuleros bien conservés, nous pénétrons dans la féérie de l’église et de la sacristie, puis parcourons les appartements privés du prélat en chef.
Une photo dans le miroir qui permettait aux moines d’ajuster leurs soutanes (coquetterie?) et hop, nous débouchons dans les jardins, grimpons un escalier rococo pour rejoindre une petite chapelle et un lac perdus dans les bois….Histoire de se reposer les yeux !
Album photos. Thibaès. Cliquez ci-dessous :
A Guimaraes , nous nous garons derrière le palais de Ducs de Bragance. Nous pensions passer la nuit sur ce parking…Il est désormais interdit de 21H à 7H ! Nous rejoindrons donc Porto après la visite de la ville.
Guimaraes est l’ancien berceau du royaume ainsi qu’en témoigne son cœur médiéval. Après avoir pris possession du fief de « portugale », Henri de Bourgogne et sa femme Thérésa s’installent dans le château. Vers 1110, nait leur rejeton : Afonso Henriques, futur roi du Portugal.
Guimaraes est classée au patrimoine mondial de l’Unesco… Bof ! Est-ce parce nos yeux étaient fatigués par Tibaes ? Est-ce parce que nous comparons avec Pérouges ? Nous avons trouvé la réputation de Guimaraés surfaite.
Nous reprenons la route pour rejoindre le camping Orbitur Madalena à Vila Nova de Gaia, toute proche de Porto. Comme à l’accoutumée, nous « interdisons » au GPS de prendre les routes payantes. Sur la rocade de Porto…Bingo !…Fais comme des rats !…Pris dans la nasse !… Nous voici face à un portique de péage ! Impossible de faire demi-tour ! Il faut avancer ! Le portique est équipé d’une caméra et ne délivre aucun ticket. Ce qui nous attend en sortie ? Des ennuis ! Il faut obligatoirement un télépéage !!! Sinon : amende !!!
La mort dans l’âme, nous nous arrêtons sur l’aire de service et cherchons une astuce auprès de l’employée de la station service. Sauf qu’elle parle portugais, uniquement portugais et…Pas nous ! Serviable, elle appelle une collègue à la rescousse. Cette dernière nous rassure. Nous pourrons quitter la rocade et, dans les 5 jours, nous rendre chez CTT (la poste portugaise) pour régularisation. OUF ! Lorsque nous quittons la station en sa compagnie, elle nous souffle : « si vous ne faites rien, peut être personne ne vous trouvera ». Ah !?!?…
A la sortie de la rocade, aucun dispositif de détection, aucun portique …Donc…Comment les « autorités » vont-elles savoir la portion prise pour la régularisation ?
Nous arrivons au camp et demandons à l’hôtesse qui nous indique de nous rendre à la Police…pour régulariser !
Pour le moment : APERO !!! Nous allons dormir dessus et nous aviserons demain !
Album photos. Guimaraès. Cliquez ci-dessous :