Portugal : 1éres impressions.

  L’heure : une heure de moins qu’en France hiver comme été !

Le coq est omni présent ! Il est décliné sous toutes les formes, toutes les couleurs, toutes les tailles. Classique, design, rococco, il orne toute sorte d’objet !

Son histoire : à Barcelos, pour clouer le bec de son juge, un homme, condamné à mort à tort , remarque un coq grillé sur la table de son juge. Bravache, il prédit qu’au moment de son exécution le coq se ranimerait et chanterait lorsqu’il serait pendu. Incroyable ! Au moment de la pendaison, le coq a repris vie et a chanté !

Gustave Eiffel a construit cinq ponts dans la région en plus de celui de Port. Il a cependant pris un super « râteau » ! A Barcelos toujours, un paysan lui prédit que son ouvrage ne résisterait pas aux crues de l’hiver. Eiffel, méprisant, lui rétorque que si le pont s’écroule il se faisait fort de mettre le fleuve dans ses bottes. Les crues ont malheureusement embarqué une partie du pont. Chaque fois que le paysan a croisé Eiffel, il lui a demandé si ses bottes étaient déjà sèches !

La météo : pour le moment, une alternance d’un beau soleil, frais le matin et chaud, voire lourd l’après-midi, à un crachin que jalouserait un breton !

La route : beaucoup de portions en travaux, étroite parfois, sinueuse. De belles forêts d’eucalyptus aussi. Difficile de se retrouver entre les routes « automatiques », les routes à péage « physique », le trop plein d’ indications parfois.

Les prix : très corrects. Tous les produits, de première nécessité, notamment la nourriture sont moins chers qu’en France.

Les marchés : bien achalandés. Beaucoup de bancs de poissons, poulpes, calamars, de viande traitées en salaison, de fruits tel oranges, néfles, cerises très juteuses.

La morue : « bacalhau »

Les Portugais ont 365 manières de la préparer ! Ils ont « le rêve pour vivre et la morue pour survivre ». En fait, la morue n’est autre que du…cabillaud séché ! Elle était pêchée à Terre-Neuve, lors de pêches miraculeuses qui nourrissaient les Portugais au fils des siècles. Ils l’ont élevée au rang de plat national ! Aujourd’hui, les réserves canadiennes sont épuisées ; la morue vient de Norvège !

Pour le moment, nous avons mangé des boulettes de morue grillées : bon, fin en bouche, pas gras du tout.

Le Porto : anglais indéniablement car les compagnies appartiennent aux Anglais. Pour l’instant, nous avons dégusteé du très bon. Rien à voir avec celui vendu en France…Plus cher aussi !

Le vin : nous avons fait confiance à une Mémé épicière qui nous a conseillé le « Adega Grande » et le « Leziria ». L’Adega rouge est tannique, un peu « raide » mais bien acceptable. Le Leziria est en attente de dégustation.

Vinho verde : on en a horreur donc…

Les Portugais : toujours prêts à rendre service mais pas toujours en souriant. Très souvent, ils nous laissent nous empêtrer dans un sabir anglo/italiano/portugais et nous répondent en français, sans accent. Pour le moment, nous nous contentons de « por favor », « abregado » et « bon dia », et utilisons le français.

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